Press Release
BCI Crisis Management Report 2024
Crisis Management Report 2024: Confrontés à un environnement à risques de plus en plus complexe, les professionnels de la résilience transforment leur approche de la gestion de crise
Reading, Munich, 15 octobre 2024
Le Rapport sur la gestion de crise 2024 du BCI, publié aujourd’hui, analyse la manière dont ont été gérées les crises au cours de l’année écoulée. Sponsorisé par F24, ce rapport s’appuie sur les réponses à un sondage et des entretiens structurés avec des professionnels de la résilience pour fournir une analyse approfondie en matière de gestion de crise, tout en analysant les perspectives pour 2025.
Des processus fréquemment déclenchés
Le rapport de cette année révèle que la majorité des organisations (75,1 %) ont déclenché leur processus de gestion de crise au cours des 12 derniers mois. C’est la première fois que le rapport collecte des informations sur la fréquence des déclenchements. Ce pourcentage élevé révèle clairement la nécessité de bien former les équipes de gestion de crise, quel que soit le secteur, d’assurer une évaluation continue, d’améliorer les pratiques existantes et de constituer des équipes de gestion de crise expérimentées et bien entraînées afin de répondre de manière rapide et efficace aux incidents.
Les événements climatiques extrêmes, la principale raison de déclenchement des processus de gestion de crise en 2024
Au cours des 12 derniers mois, une grande variété de menaces ont été à l’origine du déclenchement des processus. Les événements climatiques extrêmes ont été le principal facteur, suivi des pannes et des cyberattaques de tiers. Parmi les autres événements ayant entraîné le déclenchement, moins fréquent, des processus figurent les troubles civils, les conflits, le vandalisme, l’activisme et les incidents liés à la santé et à la sécurité.
Cette grande variété d’incidents révèle qu’il est nécessaire de constituer une équipe de gestion de crise et de prévoir plusieurs scénarios et processus qui soient suffisamment flexibles et adaptables pour faire face aux événements, quels qu’ils soient.
Les pratiques réflexives boostent l’efficacité des processus, malgré un manque de participation de la direction
46,6 % des organisations (l’évolution la plus marquante de ce rapport) révèlent mener des évaluations post-incidents. Elle réalisent ainsi à quel point les pratiques réflexives sont importantes et à quel point il est nécessaire de tirer des leçons dans la cadre d’une stratégie d’amélioration continue des méthodes de gestion de crise. Toutefois, la direction n’était bien représentée que dans trois quarts des organisations, une tendance inquiétante qui révèle qu’elle n’accorde pas une importance suffisante aux pratiques réflexives.
Les priorités restent les mêmes, mais les difficultés persistent
Comme dans le rapport de l’année dernière, la mobilisation rapide de l’équipe de gestion de crise, une communication externe efficace et le bien-être du personnel sont les principales priorités de cette année.
Cependant, les inquiétudes liées à une formation insuffisante (manque de sensibilisation aux processus et absence de diffusion des processus au sein de l’organisation) indiquent que les cloisonnements persistent. La mise en œuvre d’une formation au niveau de la direction montre que la plupart des organisations ont encore beaucoup à faire pour disposer d’une équipe de gestion de crise performante.
Cependant, il est encourageant de constater que le bien-être du personnel est une priorité croissante. En effet, 87 % des organisations considèrent qu’il s’agit d’une exigence essentielle de l’équipe de gestion de crise. Pour autant, un quart d’entre elles déclarent qu’elles ne remplacent pas suffisamment les membres de leur équipe de gestion de crise et 16,5 % s’inquiètent du risque d’épuisement professionnel de ses membres.
Une approche combinée se développe au sein des organisations, mais l’importance de l’autonomie régionale est communément admise
Cette année, les organisations ont été plus nombreuses que jamais à exprimer leur préférence pour une structure de gestion de crise présentant un certain degré de centralisation (84,7 %). Cela témoigne d’une évolution vers une plus grande rationalisation de la résolution des problèmes et contribue à éliminer les cloisonnements problématiques. Cependant, de plus en plus d’organisations optent pour une approche hybride associant une stratégie centralisée à des équipes locales qui peuvent mettre en œuvre elles-mêmes, en toute autonomie, certaines parties du processus de gestion de crise.
Autre évolution par rapport à l’année dernière : le nombre croissant de cadres supérieurs qui reconnaissent l’importance du contrôle délégué. 52,9 % d’entre eux jouent désormais un rôle de supervision. Il est donc de plus en plus admis que les cadres peuvent avoir besoin de prendre des décisions rapides sans attendre l’approbation de la direction.
Augmentation du nombre de salles de crise virtuelles et utilisation croissante de l’IA
De nombreuses organisations abandonnent les salles de crise physiques au profit de salles virtuelles qui sont plus efficaces, accélèrent les délais de réponse et permettent une participation à l’échelle mondiale. L’utilisation croissante des logiciels d’entreprise, des applications de messagerie et de la technologie des salles de crise virtuelles et des tableaux de bord reflète l’essor des outils de gestion de crise virtuels. L’IA est également de plus en plus utilisée, notamment pour analyser et traiter les données, surveiller et alerter en temps réel et lancer les protocoles de réponse automatisés dans le cadre d’une gestion de crise.
Rachael Elliott, BCI Knowledge Strategist:
« Compte tenu du nombre et de la typologie des événements survenus au cours de l’année écoulée, il n’est pas surprenant que plus des trois quarts des organisations aient dû mobiliser leur équipe de gestion de crise. En revanche, ce qui est bien plus frappant, ce sont les changements que les organisations apportent à leurs stratégies de gestion de crise afin de relever ces nouveaux défis. Une préférence accrue pour les équipes de crise coordonnées de manière centralisée, l’intensification des pratiques réflexives pour tirer les leçons des erreurs commises pendant les crises et l’augmentation des investissements dans les outils et les technologies signifient que les organisations sont mieux préparées pour faire face aux incidents, attendus et inattendus, qui pourraient les frapper en 2025. »
Benjamin Jansen, Senior Vice President Sales ENS/CM, F24:
« Comme le souligne une fois de plus le rapport, la complexité et la fréquence des crises dans le monde d’aujourd’hui rendent la résilience des entreprises plus importante que jamais. Les événements, allant des catastrophes naturelles aux cybermenaces, entraînent le déclenchement des processus de crise de manière plus régulière. Ces événements, qui se produisent parfois simultanément, exigent une gestion rapide et efficace. C’est là que la technologie s’avère utile et peut permettre aux équipes de crise d’agir plus rapidement, mais de manière plus ciblée, et de gérer avec succès les situations critiques. »
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Dr. Stefanie Hauer
Senior Vice President Marketing & Communication
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